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Divers objets ayant appartenu au Général Girod ont été mis en vente les 13 et 14 avril 2010 sur un site allemand. Ils ont tous trouvé preneurs.
Voici le résultat des enchères :
Voici le résultat des enchères :
La vente a donc eu lieu : l’intérêt a été international puisque les différents lots ont trouvé preneurs en France, aux USA, en Russie et au Royaume-Uni. La mairie de Frasne n’a rien acheté ou essayé d’acheter.
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Pourtant, dès janvier 2009, j’avais signalé au Conseil municipal que deux tableaux du Général Girod pouvaient être achetés :
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Pourtant, dès janvier 2009, j’avais signalé au Conseil municipal que deux tableaux du Général Girod pouvaient être achetés :
« Une grande huile sur toile 90 X 120 cm.
" Au général Girod, en
m'excusant de l’inachevé" André Müller .
(La toile parait en effet légère en
" Matière").
L’Antiquaire la vend 180 euros -
L’autre est un très
beau pastel Général Girod par Marguerite Marie MARTIN - 63 X 77,5 cm
Salon
d’hiver 1927 vendu 380 euros - Pastel avec son cadre d’origine -
Ce sont bien
sûr les prix proposés par l’antiquaire dans sa Boutique ».
(Extrait du courriel qui m'avait été adressé par une corrrespondante)
Le 18 février 2009, le procès-verbal du Conseil municipal indique que « le dossier est à l’étude ».
En mai 2009, M. Alpy, maire de Frasne, déclare publiquement que le dossier « suit son cours ».
En avril 2010, de 180 €, le tableau est donc passé à 1700 € lors de la vente aux enchères et la mairie ne s’est pas manifestée.
« Dossier à l’étude », dossier qui « suit son cours », tout ceci n’était en fait qu’un stratagème pour éluder une question embarrassante, comme savent si bien le faire certains hommes politiques. Il ne fallait pas se faire beaucoup d’illusions sur la suite qui serait donnée à cet achat éventuel.
Le 25 mars 2010, le courriel envoyé au maire de Frasne et aux membres du Conseil municipal pour rappeler tout ceci n’a pas été lu lors du conseil municipal du 1er avril 2010 et n’a pas été transmis à l’ensemble des membres du Conseil municipal.
Toutes les lettres ne subissent pas le même sort. Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 25 février 2010, on peut lire :
En mai 2009, M. Alpy, maire de Frasne, déclare publiquement que le dossier « suit son cours ».
En avril 2010, de 180 €, le tableau est donc passé à 1700 € lors de la vente aux enchères et la mairie ne s’est pas manifestée.
« Dossier à l’étude », dossier qui « suit son cours », tout ceci n’était en fait qu’un stratagème pour éluder une question embarrassante, comme savent si bien le faire certains hommes politiques. Il ne fallait pas se faire beaucoup d’illusions sur la suite qui serait donnée à cet achat éventuel.
Le 25 mars 2010, le courriel envoyé au maire de Frasne et aux membres du Conseil municipal pour rappeler tout ceci n’a pas été lu lors du conseil municipal du 1er avril 2010 et n’a pas été transmis à l’ensemble des membres du Conseil municipal.
Toutes les lettres ne subissent pas le même sort. Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 25 février 2010, on peut lire :
« 8.2 - Cérémonie en l'honneur du capitaine Accart
Monsieur Marcel
Dichamp nous sollicite pour organiser une cérémonie en mémoire du capitaine
Accart dont l'avion a été abattu lors de la dernière guerre au-dessus de Frasne
il y a 70 ans. La commission accepte cette proposition et contactera M. Dichamp
ainsi que la famille du capitaine Accart. »
Général Girod, capitaine Accart : deux aviateurs qui défendirent leur pays, deux traitements différents des choses.
Dans un autre domaine, puisqu’il s’agit de football, un journaliste écrivait « Un pays qui n’a pas de reconnaissance est un pays qui a oublié ses devoirs. Un pays qui se replie sur lui-même est un pays qui se condamne à l’étroitesse, la sécheresse et l’isolement. Un pays qui n’a pas de mémoire est un pays qui n’a plus d’histoire. » (http://www.rfi.fr/).
Il ne faisait que reprendre ce que disait André Malraux, « le pays qui n’a pas de mémoire est un pays qui n’a pas d’avenir. »
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