mardi 16 juin 2009

DES INFORMATIONS, CERTES, MAIS AUSSI DÉSINFORMATION

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Lors de la rédaction du programme de la liste conduite par M. Alpy en 2008, il est un point auquel je tenais particulièrement : les réunions publiques avec débat. C’était le temps où M. Alpy accordait encore une certaine liberté à ses colistiers et à moi-même puisqu’il m’avait demandé de participer aux réunions préélectorales. Mais tout a une fin...

Depuis mars 2008, les informations qui émanent du Conseil municipal ont été diffusées principalement par les comptes rendus et procès-verbaux des séances du Conseil (affichage public et internet), le journal municipal, la presse locale et la réunion publique du 28 mai 2009.

Bien que le mot « transparence » soit un mot à la mode dans les écrits municipaux, la réalité est différente et quelques exemples montrent bien que la mairie informe parfois de manière à cacher certains faits, mais peut-être est-ce inconscient ? En tout cas, quelques exemples peuvent témoigner de cette désinformation.

Normalement, un procès-verbal doit relater, par écrit, ce qui a été dit ou fait dans une réunion. Le procès-verbal du Conseil municipal du 18 février 2009 est particulièrement édifiant. Visiblement, quand certaines choses dérangent, on n’en parle pas ou alors on ajoute des commentaires (voir la page de ce procès-verbal sur le site www.frasne.net).
Autre désinformation : pourquoi le bulletin municipal n’a-t-il pas mentionné la démission d’une adjointe ? Là, il s’agit bien de la vie municipale. Mais cela fait peut-être tache au milieu des autres articles ?

Quant à la réunion publique, on pourra dire, le moment du bilan venu, qu’elle a eu lieu. Mais, ce qui devait être un « moment d’échange » a plutôt été le bilan de la première année du mandat et la présentation de projets au point que vers 22 h 45 le débat n’avait toujours pas commencé.

Plus de deux heures et demie à écouter des informations dont la plupart ont été publiées dans la presse locale, dans le bulletin municipal, par voie d’affichage ou encore sur internet. Sans compter les redites (ah les crottes de chien !). En fait, de cette réunion prévue à 20 h, la partie la plus courte aura été le débat public : environ trois quarts d’heure.

Visiblement, le maire tenait à écourter cette partie : il fallait boire et manger après. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la soirée montrent aussi comment on peut contourner un débat : présentation trop longue qui fatigue les spectateurs, micro uniquement pour le maire lors du débat (ce qui permettait parfois de couvrir la voix des personnes posant des questions) et enfin un maire qui annonce « une dernière question » sans savoir si d’autres personnes ont encore des questions à poser alors que, dans son éditorial du journal municipal d'avril 2009, il avait précisé : « Vous pourrez ainsi poser aux élus présents toutes les questions qui vous tiennent à cœur.»

Pour les questions posées par écrit avant la réunion, le public n’a eu connaissance que d’une seule et, concernant les autres, le maire a dit que les réponses avaient été données lors de la présentation du bilan ou des projets, mais personne n’a jamais su de quelles questions il s’agissait.

Il faut espérer que le futur site internet de la Commune ne soit pas dans la continuité de ce qui vient d’être dit et qu’avec la « possibilité de [s’] y exprimer » annoncée dans le journal municipal d’avril 2009, chacun puisse poser des questions aux élus et surtout avoir des réponses.
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