lundi 28 septembre 2009

PASSAGES PIÉTONS (suite et fin)

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Le problème des passages piétons est révélateur de l’attitude du maire et de certains conseillers municipaux. Ils semblent ignorer totalement ce blog. Pourtant, ils le lisent, car, vous avez déjà pu constater que souvent, lorsqu’un article était publié, une réponse était donnée indirectement (dans les comptes rendus du Conseil municipal ou dans le bulletin municipal), mais sans faire allusion à ce blog. Les consignes du « patron » de la mairie semblent évidentes : surtout ne pas entamer le dialogue et ne pas chercher à répondre directement.

Le marquage des passages piétons est un exemple intéressant. Il a fallu pas moins de trois articles dans le Frasne infos d’octobre 2009 (pages 8, 10 et 11) pour obtenir une explication au non-marquage des passages piétons : le temps de ressuage (et non « ressuyage » comme indiqué dans le bulletin d’information) de l’enrobé est estimé à trois semaines. Soit. Mais vous avez déjà pu constater en de nombreux endroits que ce délai de trois semaines n’est pas souvent respecté. Exemples récents à Pontarlier : la chaussée vers la porte Saint-Pierre, ainsi que le parking et la voie des cars scolaires desservant le collège Malraux au début du mois de septembre... et la peinture ne « cloque » pas !

Sur l’encyclopédie Wikipédia, dans l’article
Résistance au ressuage d'une peinture routière : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_de_r%C3%A9sistance_au_ressuage_d%27une_peinture_routi%C3%A8re), on peut lire ceci :
« Dans tous les cas, avant l'éventuelle remontée du liant par ressuage qui se produit sous l'effet du roulage combiné avec de fortes chaleurs, il se produit une remontée des huiles de fluxage ou d'autres éléments volatils entrant dans la composition des enrobés de la chaussée. C'est pourquoi l'application des marquages en peinture routière ne doit jamais être faite immédiatement après la réalisation de l'enrobé. Il convient d'attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours, selon les conditions environnementales. »
Comme on peut le voir, Il n’est pas question de plusieurs semaines ! Et si tel était le cas, pourquoi, par un « souci de transparence », cette information n’a-t-elle pas été dite et retranscrite dans le procès-verbal du Conseil municipal du 27 août 2009 ? Le problème de la rédaction des procès-verbaux et du contenu de ceux-ci semble toujours d’actualité.

Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 9 juillet 2009, il était aussi écrit :
« Grande Rue de Frasne
Les travaux de réfection du revêtement de la grande rue ont débuté. Cette réfection est pour l'instant partielle, de la Rue de Traverse à la Rue des Marronniers. Le budget alloué pour la RD 471 par le Conseil Général l'est jusqu'au 31 juillet, date avant laquelle les travaux doivent être réalisés. 16 têtes de regard sont à reprendre aux frais de la commune. C'est l'entreprise Jeannin qui a été retenue. L'enrobé sera posé à la fin du mois. »


Visiblement, les travaux ont pris du retard : ils ont été faits deux à trois semaines plus tard. Pourtant, certaines affaires sont menées plus rondement, par exemple les courts de tennis.

Dans le Frasne infos, l’article de la page 10 précise même que les travaux de marquage au sol « seront effectués [...] entre le 12 et le 17 septembre ». L’usage du conditionnel aurait été plus judicieux.

Finalement, après plusieurs mois sans passages piétons corrects, il a fallu attendre le lundi 21 septembre 2009 pour que tout rentre dans l’ordre, soit environ un mois après la pose de l’enrobé dans la Grande Rue. Heureusement qu’aucun accident ne fut à déplorer !
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