
Les passages piétons qui existaient n’avaient pas été « rajeunis » à la sortie de l’hiver en raison de l’état de la chaussée et de la réfection prévue de celle-ci. Mais l’attente de ces travaux a duré plusieurs mois pendant lesquels les passages piétons étaient plus ou moins visibles. Aujourd’hui (5 septembre), quelques jours après la rentrée scolaire, aucun passage piéton ne permet encore de traverser la Grande Rue et ce n'est pas le mauvais temps qui a empêché de le faire.

À partir du moment où les travaux étaient terminés, les passages piétons auraient dû être repeints aussitôt. Peut-être n’y avait-il plus assez de peinture en stock ? En tout cas, durant la même période, il y en avait pour peindre les courts de tennis (dossier exemplaire sur lequel nous reviendrons). Diriger une commune, c’est faire des choix politiques et il y a des priorités auxquelles on ne peut pas se soustraire. Les passages piétons en font partie.
Quel choix fallait-il faire ? Investir cette année près de 60 000 € H.T. dans deux courts de tennis ou consacrer cette somme à la réfection du revêtement de la Grande Rue et à la peinture des passages piétons ?
Il faut aussi avoir une vision globale des affaires à traiter et suivre les dossiers. Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 18 février 2009, on pouvait lire : "Des devis ont également été demandés pour le marquage au sol de certaines zones (passages piétons...)." Lorsque le budget a été voté le 30 mars 2009, le mauvais état de la route était connu de tous et les devis auraient pu être sortis des tiroirs... Quelques explications dans le prochain bulletin municipal seraient les bienvenues.
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