lundi 14 décembre 2009

AU TRAIN OÙ VONT LES CHOSES...

*
Depuis le 13 novembre 2009, les horaires des trains (TER et TGV) au départ ou à l’arrivée de Frasne ont été modifiés de façon significative, en particulier en raison de la suppression de TGV en provenance ou en direction de Berne et de la mise en service des RégioExpress pour les remplacer. On en reviendrait presque au temps de la Souris Grise qui fut supprimée avec l’arrivée des TGV.

Ces modifications ont eu des échos très différents selon que l’on se trouve en France ou en Suisse.

Chez nos voisins, de nombreux sites internet appartenant à des journaux ont parlé de la suppression des TGV Berne-Paris et des nouveaux horaires. Qu’on en juge !

Côté français, le site internet de Radio Plein Air a publié plusieurs messages à ce sujet, montrant ainsi sa vocation de radio régionale proche de son public. Sur le site officiel de la ville de Pontarlier, rien n’a été dit.


Quant à la mairie de Frasne, qui est concernée directement par toutes ces modifications, elle s’est contentée sur son site officiel de publier la nouvelle fiche horaires de la ligne Frasne-Vallorbe. Pourquoi uniquement cette fiche ? Mystère ? Peut-être parce que le responsable du site internet travaille à Vallorbe ? Allez savoir !

En outre, rien n’a été dit sur les nouveaux horaires entre Frasne et Pontarlier. Si l’on veut que l’argent public soit utilisé à bon escient, il faut aussi essayer de rentabiliser ces transports collectifs par TER en assurant, chacun à son niveau, une certaine publicité afin qu’un maximum de personnes les emprunte.

En tout cas, on aurait pu attendre plus d’un maire qui dit défendre ses liaisons ferroviaires et d’un premier adjoint qui connaît bien la S.N.C.F. : aucun article de fond et aucune information sur la suppression des TGV sur le site de la mairie. Il y a du souci à se faire au sujet de la communication de la mairie de Frasne.

Il y aura bientôt un an que la mairie avait décidé d’avoir son propre site. Elle avait reproché au site internet www.frasne.net de parler de la dégradation du service public engagé par le gouvernement de M. Sarkozy (poste, hôpital, école). De plus, la mairie voulait un site moderne et réactif. Qu’en est-il aujourd’hui ? Chacun peut en juger.

Afficher un TGV sur son logo ne suffit pas, car, au train où vont les choses, le logo de la commune de Frasne va bientôt devenir obsolète. mais il paraît que, ça, c'est de la communication.


De toute façon, la mairie de Frasne a encore du pain sur la planche si l’on en croit le site www.letemps.ch qui conclut son article en écrivant :
« La formule apparaît comme un emplâtre sur une jambe de bois. Neuchâtel, comme Berne, sait que l’avenir, dans la liaison TGV vers Paris, c’est la ligne Rhin-Rhône qui sera ouverte en 2011. Alors, la réflexion est ouverte pour déterminer à quelle gare se raccorder. Besançon, Montbéliard ou par Vallorbe ? »

*

samedi 7 novembre 2009

SITE OFFICIEL DE LA MAIRIE - PAGE PATRIMOINE

*
Le site officiel de la mairie de Frasne contient une page intitulée "Patrimoine". Je ne sais pas qui a rédigé cette page (même si j'ai ma petite idée), mais cette page contient des erreurs qui dénotent une méconnaissance du passé, même récent, de Frasne. De plus, le rédacteur de la page n'indique pas où il a puisé ses sources (pour certains articles, j'ai aussi ma petite idée).


L'exemple de la Chapelle de l'Étang est édifiant.

Voici le texte vu sur le site de la mairie :

"cet édifice édifié vers la fin du 19ème siècle au bord du Grand Etang appartient à une congrégation religieuse. Néanmoins situé sur le territoire communal, sa visite est autorisée depuis 2007."

Extrait du site officiel de la Mairie de Frasne
Commentaires :


Ce bâtiment religieux n'a pas été construit "vers la fin du 19ème siècle" mais au 20e siècle.


Il n'appartient pas à une congrégation religieuse, mais à un privé, ce qui normalement peut être vu en consultant le cadastre déposé à la mairie de Frasne.


Quant à l'expression "Néanmoins situé sur le territoire communal", elle est difficilement compréhensible. On ne sait pas ce que l'auteur a voulu exprimer puisque néanmoins signifie "malgré ce qui vient d'être dit". Cela donne l'impression que cette chapelle appartient à la Commune de Frasne et que c'est cette dernière qui autorise la visite, ce qui ne correspond pas à la réalité.

Ce court passage de la page Patrimoine du site officiel de la mairie de Frasne illustre bien un certain état d'esprit. Un site officiel fait figure de "parole d'évangile". Alors, pourquoi ne pas s'assurer de la véracité de certaines informations auprès de personnes compétentes avant de les publier ? Quelle crédibilité peut-on accorder au site officiel de la mairie quand à la désinformation s'ajoutent de fausses informations ? Tout cela n'est pas très "professionnel".

C'est peut-être aussi ce qui s'appelle "avoir l'esprit de chapelle" ?

N.B. : un article sur le site http://www.frasne.net/ donnera prochainement quelques précisions sur cette chapelle de l'Étang. Page : http://www.frasne.net/p_chapelle_etang.htm
*

jeudi 5 novembre 2009

HUMOUR FRAINIAUD

*
Deux Frainiauds se rencontrent dans la Grande Rue. Après le traditionnel "Salut ! Ça va ? - Oui. Et toi ? - Ça va !", la conversation s'engage :
« Dis, t'as vu le compte rendu du conseil du 22 octobre. Il paraît que les fosses sont sceptiques à Cessay.
- J'ai vu. Mais je peux te dire qu'il n'y a pas que les fosses qui commencent à être sceptiques à Frasne.»

Extrait du procès-verbal de la séance du Conseil municipal du 22 octobre 2009.

mercredi 4 novembre 2009

CE CAS QU'EST LE CCAS ! (bis)

*
Dans la journée qui a suivi la diffusion de l'article consacré au CCAS sur ce blog le 3 novembre 2009, la mairie s'est empressée de rectifier, sur son site, la liste des personnes élues au CCAS.
Une personne disparaît (Jocelyne Plaisse), deux nouvelles personnes apparaissent (Fabienne Courdier et Géraldine Jeanney).
Même si le compte est dorénavant exact, cherchez l'erreur...
*

mardi 3 novembre 2009

CE CAS QU'EST LE CCAS !

*
Le 8 juin 2009, un article publié sur ce blog et intitulé "LE CCAS de FRASNE, EST-CE UN CAS ?" montrait que la composition du CCAS n'était pas conforme aux textes en vigueur.
Le 22 octobre 2009, soit quatre mois et demi plus tard, le Conseil municipal a enfin procédé à l'élection de deux nouvelles personnes au conseil d'administration du CCAS : Géraldine Jeanney et Fabienne Courdier.
À la date du 3 novembre 2009, le site officiel de la mairie donne la composition du CCAS : le président (= le maire), les membres élus qui sont au nombre de cinq et les membres désignés par le maire, soit six personnes. Les deux nouvelles élues n'y figurent pas encore.

Extrait du site officiel de la mairie de Frasne

En élisant ces deux nouvelles personnes, le Conseil municipal a donc porté à sept le nombre des membres élus, soit une personne de plus que celui des membres désignés, ce qui n'est pas en conformité avec les textes.
Que faut-il en déduire de tout cela ? Une situation confuse au CCAS ? L'ignorance des textes réglementaires ? Un site officiel qui n'est pas mis à jour ? Un manque de sérieux ?
Gageons que notre maire saura rapidement clarifier la situation "dans un souci de transparence et de précision".
*

mardi 13 octobre 2009

MEA CULPA... PAS COOL MA... MAIRIE !

*
Frasne infos : journal d’information municipale de Frasne, nº 39, octobre 2009, page 23 :
« Ces 2 jeunes entreprises de Frasne ont été victimes d’une erreur informatique qui les a empêchées de figurer sur le répertoire professionnel du précédent CFD Info. Nous avons souhaité réparer cette erreur qui était nôtre en leur permettant de figurer exceptionnellement simultanément dans notre rubrique “Une entreprise à la loupe”. Voilà qui est chose faite ! »

Non, cette erreur n’est pas « vôtre », Monsieur le Maire de Frasne et Monsieur le Responsable de la publication. Il faut que je l’avoue publiquement : elle est « mienne ». Oui, elle est « mienne ».
En effet, ces deux entreprises n’avaient pas (encore) été inscrites dans le répertoire professionnel du site
www.frasne.net.
Car il est évident que la liste des entreprises de Frasne publiée dans le CFD Infos nº 12 a été établie à partir de cette page (même si aucune source n’a été citée)

Peut-être faisait-elle partie de ces nombreuses pages téléchargées en avril 2009 ? Voir la page « Téléchargement surprenant en avril 2009 » :
http://www.frasne.net/divers/2009_04_telechargement.htm

Si je suis aussi affirmatif, c’est pour deux autres raisons que chacun pourra voir dans le C.F.D. Infos de juin 2009.
La première concerne le commerce par internet « Simplement naturel ». Cette entreprise n’existe plus à Frasne depuis juin 2008, mais n’avait pas (encore) été supprimée du répertoire professionnel du site
www.frasne.net. Pourquoi la Commune ne connaissait-elle pas la disparition de cette entreprise ? D’ailleurs, qui, à Frasne, en connaissait vraiment l’existence ? Le site internet de cette ancienne entreprise n’est plus accessible et la personne qui s’en occupait a quitté la région.

Quant à la deuxième raison, je suis encore mieux placé pour en parler. Il s’agit d’une entreprise que j’ai mise dans la rubrique « Publicité - Sérigraphie » tout en sachant pertinemment qu’elle ne faisait pas de sérigraphie : simple regroupement de deux entreprises dans la même rubrique. Or, dans le CFD Infos, il est écrit que cette entreprise fait de la sérigraphie. D’où provient cette information, sinon du site
www.frasne.net ? Personne d’autre, à ma connaissance, n’a parlé de sérigraphie pour cette entreprise dont les deux sites internet ne mentionnent rien au sujet de ce type d’impression..

Une meilleure connaissance du tissu économique aurait permis d’éviter ce genre d’impair. D’autres entreprises installées à Frasne depuis un moment n’ont d’ailleurs pas été citées dans le C.F.D. Infos. Elles ont été rajoutées sur le site
www.frasne.net cet été et il sera aussi question de l’une d’entre elles dans un prochain article de ce blog.

Chaque fois qu’une personne m’a demandé l’autorisation d’utiliser une photo ou un article du site, j’ai accepté. La Commune a maintenant son propre site, mais l’on est en droit de se poser des questions sur les motivations réelles qui animent certains conseillers municipaux à ce sujet et sur leur capacité à travailler avec des personnes qui ne sont pas de leur avis.

Pourquoi parler d’« erreur informatique » ? Pourquoi chercher à se justifier par un mensonge ? Tout cela me paraît bien bas et indigne de personnes qui veulent administrer la Commune. Est-ce ainsi travailler en bonne intelligence ?

De la désinformation une fois de plus. On est dans la continuité du procès-verbal de la
séance du 18 février 2009. Pourtant, dans « le mot du maire » intitulé « Frasne demain », M. le Maire avait écrit : « Nous concernant, nous avons placé cette rentrée sous le signe du changement. » De quel changement veut-il parler... ? Est-ce une nouvelle forme de la « franch’alpytude » ?

P.-S. Dans le Frasne Infos, les coordonnées des deux entreprises victimes d’une « erreur informatique » n’ont pas été mentionnées. Sans doute un oubli dû aussi à l’informatique ! Elles peuvent vues (et récupérées) sur le site
www.frasne.net.
*

lundi 28 septembre 2009

PASSAGES PIÉTONS (suite et fin)

*
Le problème des passages piétons est révélateur de l’attitude du maire et de certains conseillers municipaux. Ils semblent ignorer totalement ce blog. Pourtant, ils le lisent, car, vous avez déjà pu constater que souvent, lorsqu’un article était publié, une réponse était donnée indirectement (dans les comptes rendus du Conseil municipal ou dans le bulletin municipal), mais sans faire allusion à ce blog. Les consignes du « patron » de la mairie semblent évidentes : surtout ne pas entamer le dialogue et ne pas chercher à répondre directement.

Le marquage des passages piétons est un exemple intéressant. Il a fallu pas moins de trois articles dans le Frasne infos d’octobre 2009 (pages 8, 10 et 11) pour obtenir une explication au non-marquage des passages piétons : le temps de ressuage (et non « ressuyage » comme indiqué dans le bulletin d’information) de l’enrobé est estimé à trois semaines. Soit. Mais vous avez déjà pu constater en de nombreux endroits que ce délai de trois semaines n’est pas souvent respecté. Exemples récents à Pontarlier : la chaussée vers la porte Saint-Pierre, ainsi que le parking et la voie des cars scolaires desservant le collège Malraux au début du mois de septembre... et la peinture ne « cloque » pas !

Sur l’encyclopédie Wikipédia, dans l’article
Résistance au ressuage d'une peinture routière : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_de_r%C3%A9sistance_au_ressuage_d%27une_peinture_routi%C3%A8re), on peut lire ceci :
« Dans tous les cas, avant l'éventuelle remontée du liant par ressuage qui se produit sous l'effet du roulage combiné avec de fortes chaleurs, il se produit une remontée des huiles de fluxage ou d'autres éléments volatils entrant dans la composition des enrobés de la chaussée. C'est pourquoi l'application des marquages en peinture routière ne doit jamais être faite immédiatement après la réalisation de l'enrobé. Il convient d'attendre plusieurs heures, voire plusieurs jours, selon les conditions environnementales. »
Comme on peut le voir, Il n’est pas question de plusieurs semaines ! Et si tel était le cas, pourquoi, par un « souci de transparence », cette information n’a-t-elle pas été dite et retranscrite dans le procès-verbal du Conseil municipal du 27 août 2009 ? Le problème de la rédaction des procès-verbaux et du contenu de ceux-ci semble toujours d’actualité.

Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 9 juillet 2009, il était aussi écrit :
« Grande Rue de Frasne
Les travaux de réfection du revêtement de la grande rue ont débuté. Cette réfection est pour l'instant partielle, de la Rue de Traverse à la Rue des Marronniers. Le budget alloué pour la RD 471 par le Conseil Général l'est jusqu'au 31 juillet, date avant laquelle les travaux doivent être réalisés. 16 têtes de regard sont à reprendre aux frais de la commune. C'est l'entreprise Jeannin qui a été retenue. L'enrobé sera posé à la fin du mois. »


Visiblement, les travaux ont pris du retard : ils ont été faits deux à trois semaines plus tard. Pourtant, certaines affaires sont menées plus rondement, par exemple les courts de tennis.

Dans le Frasne infos, l’article de la page 10 précise même que les travaux de marquage au sol « seront effectués [...] entre le 12 et le 17 septembre ». L’usage du conditionnel aurait été plus judicieux.

Finalement, après plusieurs mois sans passages piétons corrects, il a fallu attendre le lundi 21 septembre 2009 pour que tout rentre dans l’ordre, soit environ un mois après la pose de l’enrobé dans la Grande Rue. Heureusement qu’aucun accident ne fut à déplorer !
*

jeudi 10 septembre 2009

PASSAGES PIÉTONS (bis)


Procès-verbal du Conseil municipal de Frasne du 27 août 2009 :
"Les passages pour piétons dans la Grande Rue seront marqués sous quinzaine ; la commission de sécurité doit désigner les emplacements. "


Deux semaines plus tard (10 septembre 2009) et malgré une météo très favorable, le marquage des passages piétons n'a pas encore été fait. Que se passe-t-il ?

Heureusement qu'aucun accident n'est à déplorer !
*

samedi 5 septembre 2009

PASSAGES PIÉTONS

Environ quinze jours après les travaux de réfection de la Grande Rue à Frasne, qui ont eu lieu durant la deuxième quinzaine d’août 2009, aucun passage n’a été repeint afin que les piétons puissent traverser la chaussée.
Les passages piétons qui existaient n’avaient pas été « rajeunis » à la sortie de l’hiver en raison de l’état de la chaussée et de la réfection prévue de celle-ci. Mais l’attente de ces travaux a duré plusieurs mois pendant lesquels les passages piétons étaient plus ou moins visibles. Aujourd’hui (5 septembre), quelques jours après la rentrée scolaire, aucun passage piéton ne permet encore de traverser la Grande Rue et ce n'est pas le mauvais temps qui a empêché de le faire.

M. le Maire, qui sait parler de sécurité (réunion publique de mai 2009), n’a pas su cette fois anticiper. A-t-il pensé en particulier aux personnes âgées qui doivent traverser la Grande Rue, ainsi qu’aux enfants qui ont repris le chemin des écoles depuis quelques jours ?
À partir du moment où les travaux étaient terminés, les passages piétons auraient dû être repeints aussitôt. Peut-être n’y avait-il plus assez de peinture en stock ? En tout cas, durant la même période, il y en avait pour peindre les courts de tennis (dossier exemplaire sur lequel nous reviendrons). Diriger une commune, c’est faire des choix politiques et il y a des priorités auxquelles on ne peut pas se soustraire. Les passages piétons en font partie.
Quel choix fallait-il faire ? Investir cette année près de 60 000 € H.T. dans deux courts de tennis ou consacrer cette somme à la réfection du revêtement de la Grande Rue et à la peinture des passages piétons ?
Il faut aussi avoir une vision globale des affaires à traiter et suivre les dossiers. Dans le procès-verbal du Conseil municipal du 18 février 2009, on pouvait lire : "Des devis ont également été demandés pour le marquage au sol de certaines zones (passages piétons...)." Lorsque le budget a été voté le 30 mars 2009, le mauvais état de la route était connu de tous et les devis auraient pu être sortis des tiroirs... Quelques explications dans le prochain bulletin municipal seraient les bienvenues.

*

dimanche 5 juillet 2009

BUDGET : LES FÊTES AU FAÎTE DES DÉPENSES

*
La communication à tout crin voulue par la maire de Frasne a un coût. Cette communication concerne principalement deux axes : les médias et les « fêtes et cérémonies ».

En 2008, le Conseil municipal avait budgétisé une somme de 10 000 euros au chapitre 6257 « Réceptions ». Une somme de 10 423,13 € fut effectivement dépensée.

Quant au chapitre 6232 « Fêtes et cérémonies », dont les crédits ouverts étaient de 2000 €, il a littéralement explosé puisque le compte administratif mentionne une somme de 12 541,24 €, soit une augmentation de... 527 %.
Peut-être que cette somme inclut certaines dépenses du comice agricole, mais il est difficile de le savoir puisque, à ma connaissance, le compte rendu financier du Comice 2008 n’a pas été communiqué publiquement.

En 2009, le Conseil municipal a prévu 10 000 € pour le compte 6257 « Réceptions » et 6 000 € pour le compte 6232 « Fêtes et cérémonies ». Si le premier chapitre reste équivalent à celui de l’année précédente, en revanche, le second augmente de 4 000 €, soit 200 %.

Certaines associations du village ne verraient pas d’un mauvais œil que leur subvention communale augmente d’un tel pourcentage.
*

DES INFORMATIONS, CERTES, MAIS AUSSI DÉSINFORMATION (suite)

*
Une nouvelle fois, le journal municipal (n° 38, juillet 2009) ne mentionne pas la démission d'un conseiller municipal, pourtant annoncée lors du Conseil municipal du 17 juin 2009. À croire que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possible"...
*

mardi 16 juin 2009

DES INFORMATIONS, CERTES, MAIS AUSSI DÉSINFORMATION

*
Lors de la rédaction du programme de la liste conduite par M. Alpy en 2008, il est un point auquel je tenais particulièrement : les réunions publiques avec débat. C’était le temps où M. Alpy accordait encore une certaine liberté à ses colistiers et à moi-même puisqu’il m’avait demandé de participer aux réunions préélectorales. Mais tout a une fin...

Depuis mars 2008, les informations qui émanent du Conseil municipal ont été diffusées principalement par les comptes rendus et procès-verbaux des séances du Conseil (affichage public et internet), le journal municipal, la presse locale et la réunion publique du 28 mai 2009.

Bien que le mot « transparence » soit un mot à la mode dans les écrits municipaux, la réalité est différente et quelques exemples montrent bien que la mairie informe parfois de manière à cacher certains faits, mais peut-être est-ce inconscient ? En tout cas, quelques exemples peuvent témoigner de cette désinformation.

Normalement, un procès-verbal doit relater, par écrit, ce qui a été dit ou fait dans une réunion. Le procès-verbal du Conseil municipal du 18 février 2009 est particulièrement édifiant. Visiblement, quand certaines choses dérangent, on n’en parle pas ou alors on ajoute des commentaires (voir la page de ce procès-verbal sur le site www.frasne.net).
Autre désinformation : pourquoi le bulletin municipal n’a-t-il pas mentionné la démission d’une adjointe ? Là, il s’agit bien de la vie municipale. Mais cela fait peut-être tache au milieu des autres articles ?

Quant à la réunion publique, on pourra dire, le moment du bilan venu, qu’elle a eu lieu. Mais, ce qui devait être un « moment d’échange » a plutôt été le bilan de la première année du mandat et la présentation de projets au point que vers 22 h 45 le débat n’avait toujours pas commencé.

Plus de deux heures et demie à écouter des informations dont la plupart ont été publiées dans la presse locale, dans le bulletin municipal, par voie d’affichage ou encore sur internet. Sans compter les redites (ah les crottes de chien !). En fait, de cette réunion prévue à 20 h, la partie la plus courte aura été le débat public : environ trois quarts d’heure.

Visiblement, le maire tenait à écourter cette partie : il fallait boire et manger après. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée la soirée montrent aussi comment on peut contourner un débat : présentation trop longue qui fatigue les spectateurs, micro uniquement pour le maire lors du débat (ce qui permettait parfois de couvrir la voix des personnes posant des questions) et enfin un maire qui annonce « une dernière question » sans savoir si d’autres personnes ont encore des questions à poser alors que, dans son éditorial du journal municipal d'avril 2009, il avait précisé : « Vous pourrez ainsi poser aux élus présents toutes les questions qui vous tiennent à cœur.»

Pour les questions posées par écrit avant la réunion, le public n’a eu connaissance que d’une seule et, concernant les autres, le maire a dit que les réponses avaient été données lors de la présentation du bilan ou des projets, mais personne n’a jamais su de quelles questions il s’agissait.

Il faut espérer que le futur site internet de la Commune ne soit pas dans la continuité de ce qui vient d’être dit et qu’avec la « possibilité de [s’] y exprimer » annoncée dans le journal municipal d’avril 2009, chacun puisse poser des questions aux élus et surtout avoir des réponses.
*

lundi 8 juin 2009

LE CCAS DE FRASNE, EST-CE UN CAS ?

*
Lors de la réunion publique du 28 mai 2009, la vice-présidente du Centre Communale d’Action Sociale (C.C.A.S.), qui est également 5e adjointe, a présenté cet organisme et en a donné la composition.
Cette composition n’est pas conforme au Code de l'action sociale et des familles. En effet, outre le maire, qui est président de droit, un C.C.A.S. comprend, en nombre égal, au maximum huit membres élus en son sein par le conseil municipal et huit membres nommés par le maire parmi des personnes non-membres du conseil municipal.
À Frasne, par décision en date du 22 mai 2008, le Conseil municipal avait décidé de fixer ce nombre à 6 membres élus et 6 membres nommés.
Comme le maire est membre de droit du C.C.A.S., le Conseil municipal devra donc encore élire un de ses membres afin que la composition du C.C.A.S. soit en conformité avec la législation.

Autre point, d’ailleurs soulevé d’une façon générale par une personne présente à la réunion publique : les indemnités de fonction.
Ce point n’aurait pas dû être évoqué ici, car, normalement, « Toute délibération du conseil municipal concernant les indemnités de fonction d'un ou de plusieurs de ses membres est accompagnée d'un tableau annexe récapitulant l'ensemble des indemnités allouées aux membres du conseil municipal. », ce qui n’a pas été le cas lors du Conseil d’avril 2009.
Par décision prise lors de la séance du 22 mai 2008, la vice-présidente du C.C.A.S. a reçu une indemnité de 145,65 € (valeur mensuelle brute au 1er mars 2008) alors qu’aucun texte législatif ou réglementaire ne comporte de disposition prévoyant l’octroi d’indemnités de fonction aux présidents ou vice-présidents des C.C.A.S. (QE n°12642, Daniel Percheron, JO Sénat, 25 janvier 1996)

De plus, suite à la démission de la 3e adjointe en mars 2009, la vice-présidente du C.C.A.S. a été élue 5e adjointe le 30 mars 2009. Le 23 avril 2009, lors du Conseil municipal, « le maire propose que Maud Franey-Saillard élue 5e adjointe le 30 mars dernier perçoive l'indemnité de fonction égale à 9 % de l'indice 1015 à compter de la même date (indemnité égale à celle des 2e, 3e et 4e adjoints) », soit 336,71 € (valeur mensuelle brute au 1er mars 2008).
Comme ce compte rendu ne précise rien au sujet de l’indemnité concernant le C.C.A.S., on peut se demander s’il y a cumul ou non des indemnités de fonction. S’il y avait cumul, cette personne percevrait plus que le 1er adjoint (482,36 € contre 336.71 € ; valeur mensuelle brute au 1er mars 2008) alors qu’elle n’a pas repris tous les dossiers de la 3e adjointe démissionnaire.

Un président n’a-t-il pas dit qu’il fallait travailler plus pour gagner plus ? Décidément, le bénévolat n’est plus ce qu’il était !
P.S. : Le 10 juin, alors que je me trouvais à la mairie, j'ai demandé à la 5e adjointe si elle avait un commentaire à faire ou quelque chose à ajouter à cet article. Elle m'a simplement répondu : "absolument pas". Dont acte.
*

samedi 9 mai 2009

A L'EAU ! A L'EAU ! ... ÇA COULE DE SOURCE !

*
À Frasne, depuis des années, la facture de l’eau est basée sur des tranches de consommation d’eau. Trois tranches ont été établies. Lors du Conseil municipal du 23 avril 2009, tous les conseillers et conseillères présents ont voté à l’unanimité les tarifs suivants :

Comme on peut le voir, moins on consomme d’eau et plus le prix du m³ est élevé. De la tranche 3 à la tranche 1, il y a une augmentation de 18,64 %. De plus, l’augmentation la plus importante (4,48 %) concerne ceux et celles qui consomment le moins d’eau. Cette pratique est, de nos jours, une hérésie et une injustice.

Qui consomme moins de 50 m³ par an ? En dehors des personnes possédant des résidences secondaires, il s’agit essentiellement de personnes seules et le plus souvent âgées. Ces personnes ont des frais fixes comme tout le monde : que vous chauffiez une pièce pour une ou deux personnes, le prix sera identique. Malheureusement, les retraites des personnes âgées ne tiennent pas compte de cette situation et le Conseil municipal de Frasne accentue encore la perte du pouvoir d’achat de ces personnes en augmentant le prix de l’eau. Ne trouvez-vous pas qu’il s’agit là d’une injustice flagrante ?

Autre injustice : le barème tel qu’il a été fixé avec ces trois tranches.

Petite démonstration.
Premier calcul.
Vous consommez 50 m³ d’eau, vous êtes donc dans la tranche 1. Vous payerez alors 35 €.
Vous consommez 51 m³ d’eau, vous passez dans la tranche 2 et vous payez 33,15 €.
La différence est donc de 1,85 €, ce qui correspond à une consommation variant entre 2 et 3 m³ d’eau suivant la tranche.

Deuxième calcul.
1 000 m³ d’eau sont consommés : vous payez 650 €.
Avec 1 001 m³, votre facture descend à 590,59 €.
Financièrement, la différence est donc de 59,41 €, ce qui correspond à une consommation de 91,4 m³ d’eau avec la tranche 2 ou de 100,7 m³ d’eau avec la tranche 3.
Enfin, pour payer 650 €, le consommateur de la tranche 3 devra utiliser un peu plus de 1 101 m³ d’eau. Conclusion : pour le même prix (650 €), l’un consommera 1 000 m³ d’eau avec le tarif de la tranche 2 et l’autre bénéficiera gratuitement de 101 m³ d’eau supplémentaires car il est dans la tranche 3. Tout ceci est très inégalitaire.

Il s’agit peut-être d’une démonstration par l’absurde et de cas extrêmes, mais cet état de fait met en évidence les effets pervers de la tarification utilisée par la Commune de Frasne. On pourra toujours arguer que d’autres communes, comme Morteau ou Villers-le-Lac, ont des prix du m³ d’eau nettement plus élevés que ceux de Frasne. Soit, mais, là, il s’agit d’un autre débat. Restons dans la tarification proposée par la Commune de Frasne.

Deux raisons devraient inciter la Commune à adopter une autre tarification et à montrer sa volonté politique en la matière.
La première concerne le pouvoir d’achat : en ne surtaxant pas les faibles consommateurs d’eau, qui sont, comme on l’a vu ci-dessus, souvent des personnes aux faibles revenus, le Conseil montrerait alors sa volonté de pratiquer une certaine politique sociale.

Deuxième raison et non des moindres, puisqu’il s’agit là de la planète Terre.
Il faudrait arrêter le temps du « Pour payer moins, consommez plus », comme c’est le cas avec la tarification en cours. À peine 1 % de l’eau de notre planète est potable. Raison de plus pour en prendre soin et ne pas la gaspiller ! Dans le programme électoral de la liste de M. Alpy, on peut lire dans la rubrique « Développement durable » : « Sensibilisation à la gestion de l’eau ». Dans cette perspective de développement durable (certes, il y a les actions collectives, comme le fret, mais il doit y avoir aussi l’incitation aux actions individuelles), le Conseil municipal devrait établir une tarification qui privilégie les faibles consommateurs et incite les plus gros à essayer de consommer moins.

Quelles solutions pour la tarification ?
Plusieurs solutions peuvent être envisagées. Chacune demande une étude approfondie de la consommation de chaque foyer. Combien de personnes consomment moins de 50 m³ d’eau ? À quelles catégories socioprofessionnelles appartiennent-elles ? Qui sont les gros consommateurs ?...

Une solution : le prix unique.
Ce prix pourrait correspondre, par exemple, au tarif de la tranche 2. Les faibles consommateurs paieraient ainsi moins cher le m³ d’eau et les gros consommateurs, qui paieraient le m³ d’eau un peu plus cher, pourraient chercher à faire des économies d’eau. Cette solution paraît la plus simple et la plus juste.

Autre solution en gardant les tranches : inverser les prix des tranches.
Les 50 premiers m³ d’eau à 0,59 €/m³ ; de 51 à 1 000 m³, même tarif qu’actuellement, c’est-à-dire 0,65 €/m³, et enfin pour la tranche 3 (+ de 1 000 m³) 0,70 €/m³.

Exemple avec une consommation de 1200 m³ d’eau :
Première solution :
Avec un tarif unique (qui correspondrait à la tranche 2 actuelle, soit 0,65 €/m³), la facture serait de 780 €.
Deuxième solution :
50 premiers m³ d’eau : 50 m³ x 0,59 € = 29,50 €
de 50 à 1 000 m³ d’eau : 950 m³ x 0,65€ = 617,50 €
les 200 derniers m³ d’eau : 200 m³ x 0,70 = 140,00 €
Total de la facture = 787,00 €

Ces deux montants (780 et 787 €) n’auraient rien de scandaleux, car un gros consommateur sollicite plus le réseau de distribution et l’entretien du réseau a aussi un coût.
Avec le système actuel, ce consommateur paierait 708 €.
D’autres simulations peuvent être faites pour affiner la tarification.

Alors, Mesdames et Messieurs les Conseillers municipaux, qu’en pensez-vous ? Cette question de la tarification de l’eau ne mériterait-elle pas un débat de fond lors d’un Conseil municipal ?

jeudi 7 mai 2009

IMPOTS... IMPOSSIBLE N'EST PAS FRAIGNAUD !

*
Conseil municipal du 30 mars 2009 : vote des quatre taxes 2009

Conseil municipal du 23 avril 2009 : tarification eau et redevance assainissement 2009/2010



Comme chacun peut le constater à la lecture des tableaux ci-dessus, la Commune de Frasne a choisi de tout augmenter. De 2 % à 12,07 %.

Qu'une hausse de la redevance d'assainissement ait été votée, on peut le comprendre au vu des gros travaux qui sont envisagés dans ce domaine. Mais alors, pourquoi augmenter aussi les quatre taxes ? Presque toutes les communes du secteur ont choisi de ne pas les augmenter, y compris des villes comme Pontarlier ou Morteau. En cette période de crise économique, toute augmentation semble malvenue. Entre mars 2008 et mars 2009, l'indice des prix à la consommation (IPC) de l'ensemble des ménages s'est accru de 0,3 %. Le taux du Livret A est passé à 1,75 %. Même le président Sarkozy a précisé le 5 mai 2009 à Nîmes que "face à la récession, augmenter les impôts aurait été une folie". A Frasne, pourtant dirigé par un maire proche des idées défendues par M. Sarkozy, le Conseil en a décidé autrement.

Alors comment expliquer toutes ces hausses ?

La politique de communication grand public voulue par M. Alpy, maire de Frasne, nécessite certains moyens supplémentaires (ce sujet sera développé dans un autre article sur ce blog). Il faut bien trouver le financement quelque part et la somme que représente la hausse des quatre taxes y contribue pleinement. Autre explication : il est bien connu que certains politiciens préfèrent augmenter les impôts au début de leur mandat et limiter la hausse en fin de mandat. Cette manœuvre politicienne n'est faite, bien sûr, qu'en vue des élections suivantes. Or tout le monde sait que M. Alpy a toujours eu des ambitions politiques...

Les choix du Conseil municipal devraient être expliqués clairement. Un article dans le journal municipal d'avril 2009 aurait été nécessaire !
*

mercredi 6 mai 2009

DE LA DÉMISSION AUX DISSENSIONS

*
Deux mois après la démission de la 3e adjointe (c'était le 18 février 2009), le Conseil municipal de Frasne s'émanciperait-il ? On peut se poser la question.
En effet, le 23 avril 2009, lors du vote sur la redevance assainissement (qui fera prochainement l'objet d'un article), le quart des conseillers présents a voté contre l’augmentation proposée. Parmi les « contestataires », on relève, et c’est une surprise, le fidèle des fidèles du maire de Frasne, l’ami politique de longue date et ancien maire de Frasne M. Jacques Nicolet.
Autres « contestataires » : M. Olivier Guyon, qui a en charge la commission Information et Communication, et MM. Gérard Barthod et Denis Vallet. Toutes ces personnes appartiennent à la liste du maire, M. Philippe Alpy. M. Barthod a également voté contre la révision du P.L.U. (plan local d’urbanisme).
Y aurait-il des divergences d’opinions au sein du Conseil municipal de Frasne ? La « franchalpytude » va-t-elle provoquer la « franch’attitude » ?
*

vendredi 1 mai 2009

LES RAISONS DU RETOUR

*
Pendant un mois, le site http://www.frasne.net/ n'a pas été mis à jour. Les causes de cette situation proviennent de l'attitude de certaines personnes du Conseil municipal qui, comme seule réponse à la démission d'une adjointe, ont utilisé le dénigrement. Aucune réaction publique sur le fond n'a été apportée par ces personnes. Comme si cet épisode de la vie municipale n'avait jamais existé ! Le journal municipal, qui se veut ou devrait être le reflet de la vie municipale, n'en a même pas parlé (juste une photo de la nouvelle municipalité). Le maire n'a pas voulu s'exprimer sur ce sujet dans les médias.
Pourtant, durant ce mois d'avril 2009, même s'il n'y a eu aucune mise à jour du site, celui-ci a continué d'être consulté avec une moyenne de plus de 170 visites quotidiennes de la page d'accueil et près de 130 visiteurs uniques par jour. Des petites annonces ont aussi été envoyées. Preuve de son utilité et de l'attente des internautes de Frasne et d'ailleurs ! Plusieurs personnes m'ont également fait part, oralement ou par écrit, de leur souhait de voir le site continuer à vivre.
Faire partager l'information et mes recherches d'histoire locale ne date pas d'aujourd'hui (cf. le trimestriel Casse-Cul publié de 1980 à 1985). Cette "absence" d'un mois ne fut d'ailleurs que virtuelle puisque je gère aussi plusieurs sites, dont trois concernant des entreprises de Frasne, le site de l'Association Culturelle Intercommunale de l'Eau Vive et celui du Salon du Livre de jeunesse et de la bande dessinée de Pontarlier.
Aujourd'hui, le site reprend vie. Bien sûr, je ne dispose pas des moyens financiers, techniques et humains de la mairie qui a annoncé à la mi-avril que son site "sera en ligne prochainement" (à ce jour, le nom de domaine mentionné dans le journal municipal n'a toujours pas été acheté par la commune).
Si vous souhaitez que le site http://www.frasne.net/ continue, n'hésitez pas à faire part de vos remarques et à fournir des informations. Plus de six ans de fonctionnement vous ont montré que le site http://www.frasne.net/ avait et a encore sa place dans votre quotidien et vos habitudes.
*

lundi 6 avril 2009

RÉUNIONS PUBLIQUES : M. le Maire joue-t-il l'arlésienne ?

*
Extrait du programme de la liste « Ensemble, une ambition partagée » conduite par M. Alpy, maire de Frasne élu en 2008 :
« Des moyens pour agir, des méthodes pour réussir [...] rencontre annuelle avec les habitants du village ».

Extrait du Journal municipal de Frasne, nº 35, 1er novembre 2008, page 2
Le mot du maire : « une soirée publique d’informations vous sera proposée en cette fin d’année (2008). »

Extrait du Journal municipal de Frasne, nº 36, janvier 2009, page 3
Le mot du maire : « la somme de ces productions fera l’objet d’un compte-rendu, à l’occasion d’une réunion publique ».

Effet d’annonce ou mauvaise programmation ? En attendant la réunion publique annoncée depuis plus de cinq mois, quelques explications sur ce retard ou cette annulation pourraient être données. Un petit mot dans le Journal municipal d’avril 2008 serait le bienvenu. Merci d'avance.

« COMMUNIQUER. ÉCOUTER. [...] DÉBAT. INFORMATION », tous ces mots étaient inscrits en gros caractères sur le programme de la liste « Ensemble, une ambition partagée » qui était conduite par M. Alpy, maire de Frasne élu en 2008 et que j’ai soutenue. Il ne faudrait pas continuer à les oublier... Ils font aussi partie du « bien vivre ».
On connaissait déjà la « french attitude » ; à Frasne, on a maintenant la « franch’alpytude » !
*

vendredi 27 mars 2009

CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS ET DES JEUNES - ÉLECTIONS ?!?!

*
La mise en place du Conseil Municipal des Enfants et des Jeunes devrait être l’occasion d’éduquer civiquement ces derniers, candidats ou électeurs, en leur montrant, grandeur nature, ce que sont des élections. Il semble que cette mise en place soit allée un peu vite ces derniers temps (manque de temps ou précipitation ?) et que certaines règles élémentaires aient été oubliées, du moins en direction de ceux qui sont au collège ou dans les établissements scolaires extérieurs à Frasne. Qu’on en juge !

Distribution d’une carte électorale : l’initiative est bonne, mais alors pourquoi cette carte n’est-elle pas nominative ? Imaginez qu’aux prochaines élections (les Européennes en l’occurrence), l’électeur ou l’électrice doive remplir sa propre carte électorale en indiquant son nom, son prénom et son adresse. Belle pagaille en perspective ! Qu’en est-il de la liste électorale ?

Avec la carte électorale, une petite feuille a également été distribuée. Cette feuille, dont le titre est « Conseil municipal des Enfants et des Jeunes », donne une liste de 22 noms. S’agit-il de la liste du Conseil ou d’un bulletin de vote ? Rien ne l’indique.

De plus, s’il s’agit d’élections, aucune consigne de vote n’a été donnée pour ceux qui sont au collège. Si, pour l’élection du Conseil municipal de Frasne, on agissait de même, je pense que les remarques fuseraient de toute part. Les élections ne sont pas un jeu. D’ailleurs, même les jeux ont des règles et, si on n’en fixe pas, c’est la porte ouverte à tous les abus.

Pas de profession de foi, non plus. Le vote se fera-t-il à la tête du « client » ou suivant les capacités des candidats ? Comment les jeunes électeurs choisiront-ils ? Leur a-t-on donné des conseils ?

Un minimum d’organisation paraît nécessaire pour que ces élections soient comprises par tout le monde (enfants et parents) et donc... crédibles.

Le site www.frasne.net est à la disposition de la mairie si cette dernière veut publier un complément d’informations. C'est d'ailleurs ce qui avait été convenu à la fin de l'année 2008...

jeudi 26 mars 2009

DATES DES CONSEILS MUNICIPAUX

*
La convocation du Conseil municipal pour le lundi 30 mars 2009 est datée du jeudi 26 mars 2009. Une nouvelle fois, M. le Maire ne respecte pas le Code des Collectivités territoriales. Mais passons !

Dans cette histoire, ce qu’il faut surtout retenir, c’est que le Conseil municipal élu en 2008 ne siège plus à une date fixe : par exemple, le 3e jeudi de chaque mois. Les dates sont très irrégulières : du 4 (en avril et septembre) au 30 (pour le mois de mars). Les jours aussi : du lundi au vendredi. Bien malin qui pourra dire quand aura lieu le Conseil d’avril !

Cette organisation, voulue ou imposée par M. le Maire, montre un manque de savoir « bien-vivre » (selon l'expression utilisée dans la profession de foi de la liste conduite par M. Alpy) : on convoque le Conseil au dernier moment (le Conseil devait de toute façon avoir lieu avant le 31 mars à cause du vote du budget) et, en agissant ainsi, on n’incite pas les habitants du village à assister ou à participer à la vie municipale.

À Pontarlier, dont le maire doit aussi avoir un agenda bien rempli, la date de la séance du mois de mars a été publiée dès la fin du mois de février dans une brochure annonçant toutes les manifestations de Pontarlier et des villages environnants, soit environ un mois avant. À Frasne, on est loin de cette transparence. La C.F.D. a aussi des dates prévues à l’avance pour ses conseils communautaires (voir le compte rendu du 16 décembre 2008 : calendrier des réunions du Bureau et du Conseil communautaire en 2009)

Il y a là, à l’évidence, un manque de méthode de travail. Pourquoi les dates ne sont-elles pas connues à l’avance ? Quelles sont les raisons de ce manque de programmation ? La réponse sera peut-être donnée dans un prochain journal municipal.

samedi 21 février 2009

ANTICIPATION OU PRÉCIPITATION

*
Durant la campagne des élections municipales de 2008, je me souviens que Philippe Alpy, qui fut élu par la suite maire de Frasne, disait toujours qu’il fallait savoir anticiper.

Il en a apporté une belle preuve lors du conseil municipal du 18 février 2008. M. Olivier Guyon, Président de la commission Information et Communication, a en effet proposé au Conseil municipal que la Commune de Frasne ait une double page dans L’Est Républicain du mercredi 25 février 2009 (rubrique : « La Franche-Comté vue du ciel »). Coût de l’opération : 500 €. Un vote a donc eu lieu pour prendre cette décision. Tous les présents furent pour, sauf deux élues qui votèrent contre. Le problème, c’est que cette décision semblait avoir déjà été prise puisque L’Est Républicain du 18 février (le même jour que le conseil municipal) annonçait : « La semaine prochaine FRASNE ».

Pourquoi faire voter une décision qui a déjà été prise ? Que se serait-il passé si le Conseil municipal avait voté contre ? Qui aurait payé ? Tout cela ne paraît pas très sérieux.

Levier venait de faire sa publicité. Fallait-il donc que Frasne suive aussitôt ses traces ? Était-il donc si urgent de faire publier cette double page ?

Frasne veut se faire voir à 500 € pour une journée. À titre de comparaison, ce n’est même pas la somme que la Commune de Frasne a déboursée en six ans pour le site http://www.frasne.net/ : un service disponible 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 et que le Maire de Frasne méprise aujourd'hui.

Qu’est-ce que l’agence de communication va proposer à la Commune pour faire connaître Frasne ? Et à quel prix ? Et pour quelles retombées ? Attendons la suite pour en reparler...
*

PATRIMOINE ET HISTOIRE LOCALE

*
Dans mon courriel du 1er février 2009 adressé à M. le Maire de Frasne, à M. l'Adjoint chargé du Développement économique et à M. le Président de la Commission Information, je leur avais également signalé qu’un antiquaire vendait deux tableaux du Général Girod, ancien maire de Frasne.

Dans la réponse reçue le 13 février, il était dit que « cette proposition a retenu notre attention etsera portée à l'ordre du jour du prochain conseil municipal ». Le 18 février, lors du Conseil municipal, le responsable de la Commission Information présenta cette proposition d’achat.

Curieusement, le maire annonça que Conseil ne pouvait pas prendre de décision, car cette question était traitée durant les « Questions diverses ». Plusieurs votes ont pourtant déjà eu lieu lors des « Questions diverses »...

Curieusement aussi, ce furent deux anciens maires qui s’exprimèrent : MM. Maurice Vanthier (2007-2008) et Jacques Nicolet (1995-2001). Le premier se déclara favorable à cet achat patrimonial. Quant au second, il annonça qu’il n’était « pas trop chaud » et qu’il avait « un avis presque défavorable ». Il évoqua deux raisons principales. La première (je résume) : le Général Girod est connu, il a déjà un monument et une place à son nom. La deuxième : il y a d’autres maires qui ont autant de mérite que lui et dont on ne parle pas.

En tant qu’amateur d’histoire locale, cette position de M. Nicolet me surprend. Lorsque j’ai fait des recherches sur le général Girod, j’ai découvert un homme à la vie bien remplie, voire exceptionnelle. Je le dis, d’autant plus que je n’ai pas spécialement des affinités militaristes, et je ne vais pas réécrire ici ce que chacun peut lire dans le volume 1 de « Frasne : Mémoires d’ici » ou sur la page "LE GÉNÉRAL GIROD (1872-1933)" sur le site http://www.frasne.net/. Même la « Revue Historique des Armées » (no 240 - 3e trimestre 2005) a consacré huit pages à « Léon Adolphe Girod, créateur des écoles d’aviation », dans un article écrit par Marie-Catherine Villatoux, chargée de recherche au département Air du Service historique de la Défense... Hasard ou pas ? Le jour de ce fameux conseil, j’ai reçu un courriel du directeur des services douaniers à Saint Malo qui écrit depuis plus de vingt ans des livres sur l'histoire de la douane pour le compte de l'Association pour l'Histoire de la Douane. Rédigeant actuellement un ouvrage sur la douane des frontières de terre il y a cent ans à travers la carte postale, notamment sur le thème de l'activité syndicale et associative des douaniers, il souhaitait avoir une photographie d’Adolphe GIROD qui avait soutenu la douane. Le passé d’Adolphe Girod devrait inciter M. Nicolet à avoir plus de retenue dans ses propos.

J’ai connu un M. Nicolet beaucoup plus combattif pour défendre le souvenir du 11 novembre et la mémoire des Anciens Combattants (dont faisait partie le Général Girod). N’avait-il pas envoyé en janvier 1997 une lettre à tous les présidents des associations de Frasne faisant état de propos tenus par une personne au sujet du 11 novembre ?

Certes, le Général Girod a un monument, d’où le nom consacré ensuite par l’usage à cette place. Je me demande d’ailleurs s’il y a une plaque de rue pour indiquer que cette place a la dénomination de « Place Girod ». Peut-être un oubli à réparer, si c’est le cas. Deux autres maires ont actuellement cet honneur d’avoir une rue à leur nom : Joséphine Jacquin et Omer Lamy.

Quant aux autres maires, dont on ne parlerait pas ou trop peu, je l’invite à lire le volume 2 des « Mémoires d’ici ». La liste des anciens maires de Frasne peut y être consultée, ainsi que la biographie de Joséphine Jacquin.

De quel(s) maire(s) M. Nicolet voulait-il parler ? Il ne l’a pas précisé. S’agissait-il de Louis Nicolet, maire de Frasne de 1929 à 1938 et adversaire politique d’Adolphe Girod (les Blancs contre les Rouges), qui figurait parmi les absences « regrettables et regrettées » lors de l’inhumation du Général Girod à Frasne en septembre 1934 en présence d’environ 2 000 personnes ? Que penser encore de cette décision prise le 29 novembre 1937 par la majorité du conseil municipal de Frasne qui rejeta « la demande formée par Madame Veuve Adolphe Girod, concernant la prise en charge par la Commune des travaux de soubassement du Monument au Général Girod » ? Louis Nicolet était encore maire à cette époque.

L’Histoire ne serait-elle donc qu’un perpétuel recommencement ?
*

COMMUNICATION ET DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

*
Après la publication du journal municipal à la fin du mois de janvier 2009, j’ai envoyé le 1er février suivant un courriel commun à M. le Maire de Frasne, à M. l'Adjoint chargé du Développement économique et à M. le Président de la Commission Information. En voici le début :

« Messieurs,
La page 11 du journal municipal de Frasne n ° 36 contient les photos de huit locaux disponibles sur Frasne.
Je vous propose, si vous en acceptez le principe, de mettre ces photos sur le site internet www.frasne.net, ce qui permettrait de toucher un public plus nombreux.
Si ma proposition retient votre attention, merci de me les faire parvenir par mail. »

Le 7 février, j’ai fait une petite relance et le 13 du même mois, j’ai reçu la réponse suivante :

« Monsieur,Suite à votre message du 07/02/09, et après discussion avec Messieurs Alpy et Nicolet, notre position est la suivante :
- En ce qui concerne la publication sur votre site internet, nous ne pouvons donner suite à votre demande. Vous pouvez toutefois si vous le désirez contacter les propriétaires de ces locaux afin de leur faire votre proposition, mais la mairie ne peut s'engager à leur place.
(...)
Dans l'attente, recevez, Monsieur nos meilleures salutations
Pour le maire,
Le président de la commission info/comm
Olivier Guyon »

Visiblement, la mairie me laissait le soin de contacter les personnes intéressées, ce que j’ai fait en partie le 18 février auprès de quatre personnes (sur huit) concernées par les locaux disponibles. Le même soir, à l’issue du Conseil municipal, je demande à MM. Nicolet et Guyon, respectivement Adjoint chargé du Développement économique et Président de la Commission Information, les raisons pour lesquelles ils ne donnent pas suite à ma demande. Ils me redisent ce qui a été écrit ci-dessus. Je leur demande alors s’ils ont contacté les personnes concernées en vue de la publication des photographies des locaux dans le journal municipal. Hésitation et bredouillement s’ensuivent. Alors pour les mettre à l’aise, je leur dis que j’ai déjà contacté quatre personnes sur les huit et qu’elles m’ont toutes dit ne pas avoir été informées par la mairie de cette publication et l’avoir vue en lisant le journal municipal. Sur ce, M. Nicolet a eu des propos que je ne rapporterai pas ici et est parti...

Sans commentaires.
*

vendredi 20 février 2009

UN BLOG SUR FRASNE...

*
Blog du webmaster du site http://www.frasne.net/ pour voir certaines choses autrement...
*