mercredi 23 novembre 2011

QUAND L'INFORMATIQUE PREND L'EAU !


La facture de consommation d’eau était à payer avant la mi-novembre 2011. En mai 2009, un article de ce blog (« À l’eau ! À l’eau ! ... Ça coule de source ») était consacré aux tarifs appliqués par la commune de Frasne qui est adepte d’une formule selon laquelle « plus on consomme d’eau, moins on paye le prix du m³ d’eau ».

Payer moins cher le m³ lorsqu’on consomme beaucoup n’incite pas à faire des économies. La triple tarification utilisée par la Commune de Frasne est sans doute un cas rare, voire unique, surtout à notre époque où l’on parle de développement durable et de préservation de la nature.

Dans le compte-rendu du Conseil municipal du 9 juin 2011, on apprend que, pour le recouvrement des redevances d'eau pour l'année 2011, il y a des « difficultés liées au logiciel du Syndicat des eaux de Vau les Aigues qui ne permet pas de gérer plusieurs tarifs différents de façon concomitante. »


Même si l’informatique s’en mêle, où va-t-on ?

jeudi 29 septembre 2011

EMPLOIS SAISONNIERS



Séance du 14 avril 2008
6. Questions diverses
Jobs d’été
Six candidats ont fait parvenir une demande.
Sur proposition du maire, le conseil décide de retenir toutes les candidatures et de planifier des périodes de 3 semaines pour chaque candidat entre juillet et août.

Séance du 23 avril 2009
2.1 - Emplois saisonniers été 2009
La Commune a reçu de nombreuses candidatures. Le maire rappelle que priorité est donnée aux jeunes de Frasne.
Il souligne également que la Commune ne peut satisfaire toutes les demandes. Trois candidatures non retenues l'an dernier pour un poste aux ateliers étaient prioritaires cette année. Les trois jeunes gens ont été contactés et deux ont répondu favorablement.
Au total la Commune embauchera de début juin à fin août : trois garçons aux ateliers et trois filles au service administratif.

Séance du 1er avril 2010
5.1 - Emplois saisonniers
Le maire expose au conseil les différents postulants à des emplois saisonniers au sein de la commune. Les emplois aux ateliers municipaux seront privilégiés, et ce, du mois de mai au mois d'août. Il rappelle que vu le nombre limité de places priorité sera donnée aux jeunes gens majeurs et originaires de Frasne. Les réponses (négatives ou positives) parviendront aux intéressés en semaines 15.

Séance du 14 avril 2011
11.2 - Emplois saisonniers
Le maire propose au conseil de lancer un appel à candidature pour des emplois saisonniers de jeunes gens durant l'été 2011 pour suppléer le personnel communal.
Le conseil valide cette proposition à l'unanimité.


En 2011, il n’y aura pas d’autres explications sur l’embauche de jeunes durant la période estivale. Aucune priorité d’embauche n’est définie. Le nombre de postulants n’apparaît dans aucun des comptes rendus ultérieurs. La durée du travail n’est pas précisée.
Le maire a la responsabilité de la gestion du personnel communal, mais lorsqu’un maire embauche sa propre fille, même pour un travail temporaire, et que, par conséquent, il y trouve un intérêt personnel, on est en droit de se poser des questions et d’avoir des explications sur cette situation.

Combien de jeunes ont postulé ? Quels critères ont été retenus pour l’embauche ? Dans un cas comme celui-là, le maire aurait dû prendre certaines précautions, y compris vis-à-vis de son conseil municipal, afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté ou de mécontentement.


jeudi 9 juin 2011

CALENDRIER

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Fin janvier 2011, chaque foyer a trouvé dans sa boîte aux lettres un calendrier distribué avec le bulletin municipal. Certes ce calendrier est de bonne facture ; de plus, il est gratuit puisque les encarts publicitaires servent à le financer.


Néanmoins cette initiative dont il a été brièvement question dans le procès-verbal du 16 septembre 2010 (« La préparation d’un calendrier municipal 2011 est en cours. ») appelle quelques remarques :


  • Pourquoi ce calendrier a-t-il été réalisé par la société Infocom France basée à Aubagne, située à une vingtaine de kilomètres de Marseille ? N'y a-t-il pas d'entreprises locales qui pourraient le faire ?


  • Pourquoi y a-t-il des publicités de commerces de villages environnants (Bouverans, La Rivière-Drugeon, Bonnevaux, Chaffois, Bulle) ? N’y a-t-il pas assez de commerces ou entreprises à Frasne ?


  • Pourquoi ce calendrier contient-il des photographies de personnes en train de skier ou de patiner sur des plans d’eau gelés alors qu’un arrêté municipal l'interdit ?


  • Si l’année prochaine la commune renouvelle cette initiative, cela ne risque-t-il pas de nuire aux finances de certaines associations qui proposent aussi des calendriers en fin d’année, par exemple l’Amicale des Sapeurs-Pompiers de Frasne ?


  • Sont aussi concernées les associations à la recherche de sponsors pour financer un programme ou une affiche : le budget des entreprises ou des commerces sollicités n'est pas "extensible".

mercredi 18 mai 2011

QUELLE POLITIQUE POUR LA JEUNESSE ? (4) : ÉLECTIONS DU CMEJ

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En mars 2009, sur ce blog, j’écrivais ceci :
« La mise en place du Conseil Municipal des Enfants et des Jeunes devrait être l’occasion d’éduquer civiquement ces derniers, candidats ou électeurs, en leur montrant, grandeur nature, ce que sont des élections. Il semble que cette mise en place soit allée un peu vite ces derniers temps (manque de temps ou précipitation ?) et que certaines règles élémentaires aient été oubliées, du moins en direction de ceux qui sont au collège ou dans les établissements scolaires extérieurs à Frasne. »

Deux ans plus tard, la situation n’a guère changé. Pour les élections des 25 et 26 mars 2011, une lettre a été distribuée aux jeunes remplissant les conditions pour voter. Cette lettre a été déposée dans certaines boîtes aux lettres (peut-être toutes ?) entre la distribution du courrier du samedi 12 mars et celle du lundi 14 mars. Comme la plupart des personnes ne regardent pas le contenu de leur boîte aux lettres le dimanche, la lettre n’a pu être lue au plus tôt que le lundi midi par les collégiens ou le lundi soir pour les lycéens demi-pensionnaires. Quant aux lycéens internes, il leur a fallu attendre le vendredi 18 mars au soir.
Or, « deux documents [devaient) être absolument déposés dans l’urne à l’entrée de la mairie jusqu’au 15 mars 2011 ou donnés au secrétariat ». Ces deux documents étaient la profession de foi et l’autorisation parentale.

Dans la charte d’engagement, il est question de transmettre « des valeurs démocratiques et citoyennes », de fonctionner avec « un investissement sérieux », etc. Comment peut-on prôner des valeurs démocratiques si :
- on ne laisse pas des délais suffisants aux jeunes pour réfléchir à un éventuel engagement au sein du Conseil municipal des enfants et des jeunes,
- si les jeunes n’ont pas la possibilité d’assister à une réunion d’information le mardi 15 mars à 20 h à la mairie.

Il est également curieux de constater que la réunion d’information a eu lieu après le dépôt de candidature et non avant. Il a aussi été demandé aux jeunes de venir retirer leur carte d’électeur avant le 25 mars 2011. Que se passerait-il en France si, à l’occasion des différentes élections, les électeurs et électrices devaient aller retirer leur carte à la mairie ? Le taux de participation serait certainement en chute libre ! On n’ose pas imaginer les conséquences d’une telle situation.

Une nouvelle fois, on peut se poser des questions sur la préparation de ces élections. La liste des candidats n’a pas été diffusée auprès des électeurs et électrices potentiels. Ces derniers devaient-ils donc se rendre sur le lieu du vote pour connaître les candidat(es) ? Quant aux résultats du vote, ils n’ont pas été publiés sur le site officiel de la mairie ou dans le bulletin municipal; seule la liste des élu(e)s a été communiquée.

Il aurait été intéressant de connaître le taux de participation des collégiens et lycéens, le vote des élèves du primaire de Frasne ne posant pas de problème particulier puisqu’il se déroulait durant les horaires scolaires. Pour les collégiens et lycéens, les élections ont eu lieu le 26 mars à 11 h à la mairie. Pourquoi une heure précise ? Pourquoi n’a-t-il pas été fixé de plages horaires ? Pourquoi n’a-t-on pas prévu un bureau de vote ouvert, par exemple, le vendredi de 16 h 30 à 19 h et le samedi de 10 h à 12 h. Les horaires du vendredi auraient permis aux collégiens d’aller voter en sortant du collège et aux lycéens de le faire aussitôt après leur arrivée à la gare de Frasne ou à la maison.

Une chose est sûre : les résultats n’ont pas été ceux attendus par la mairie. De quoi se poser des questions sur le fonctionnement même du Conseil municipal des enfants et des jeunes et surtout sur la place attribuée à chaque jeune au sein de cette assemblée.

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lundi 11 avril 2011

MAIRIE : VIRAGE À GAUCHE OU APOLITISME MAL À DROIT(E)

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En ce début de l’année 2011, la fermeture d’une classe à Frasne revient une nouvelle fois sur le devant de l’actualité.

En 2009 était concernée la classe du RASED ; cette fois il s’agit d’une classe de l’école maternelle. Prendre position par rapport à des décisions gouvernementales ne semble pas faire l’unanimité parmi les membres du Conseil municipal de Frasne. En 2009, le maire de Frasne avait retiré la délégation aux Affaires scolaires à la 3e adjointe à cause du S.M.A. (Service minimum d’accueil) que cette dernière ne voulait mettre en place qu’après avoir reçu certaines précisions des autorités préfectorales. Comme la réponse tardait et qu’une grève nationale se profilait, le maire avait tranché en désavouant sa 3e adjointe. Les parents d’élèves s’étaient mobilisés pour le RASED de Frasne en organisant même une opération « escargot » à Frasne le 4 février 2009. Ces manifestations n’étaient pas du goût du maire de Frasne qui garda ses distances durant ces événements en laissant le soin aux autres d’agir. Alors que dans de telles circonstances, les maires montent au créneau pour sauver leur école en rencontrant l’Inspecteur d’Académie à Besançon, le maire de Frasne ne bougea pas pour des raisons politiciennes. Comme il ne conçoit pas qu’il y ait des « divergences » dans son équipe, il agit de même avec ses amis politiques du gouvernement.

En 2009, sur le site www.frasne.net, j’avais relaté la manifestation du 4 février en ces termes :

« Tous [= les manifestants] étaient inquiets de cette lente dégradation du service public en milieu rural engagée par le gouvernement Sarkozy. Rappelons également la fermeture de certains bureaux de poste dans le secteur ou encore la fermeture du service "Chirurgie" de l'hôpital de Champagnole. »

Ces propos ne furent pas du goût de certains membres du Conseil municipal de Frasne qui me le firent savoir par personne interposée et par la même occasion que la mairie de Frasne allait créer son site officiel. L’apolitisme n’était plus de mise.


Deux ans plus tard, que lit-on sur le site officiel de la mairie de Frasne :

« Risque de fermeture d'un classe de la maternelle : mobilisation générale »

« Ce matin, tous les parents d’élèves étaient regroupés devant l’école et montraient leur détermination à maintenir, contre vents et marées, cette quatrième classe menacée de fermeture par le rectorat*. »

(* Cette phrase contient une erreur, car n’est pas le rectorat qui décide des ouvertures et fermetures de classes dans le primaire, mais l’Inspection académique)

« Des élus étaient également présents, de façon à montrer leur soutien aux parents et à l’équipe enseignante et dire combien il est important de ne pas fermer cette classe. »

« Sa fermeture signifie immanquablement la fin d’un service public en milieu rural et par voie de conséquence, un frein à la venue d’autres familles. Et cela est inacceptable... »


Le dernier paragraphe ne dit-il pas la même chose que ce que j’avais écrit deux ans auparavant ? Les temps changent... On en arriverait presque à se demander si le maire de Frasne (UMP) n’a pas changé de bord. Rassurez-vous ! Il n’en est rien. Il garde toujours ses distances par rapport au mouvement qui s’est organisé à Frasne. Il n’était pas présent à la réunion du 10 janvier 2011 : il avait délégué ses colistiers de gauche (le premier adjoint et la cinquième adjointe). Il ne participait pas à la manifestation devant l’école maternelle le jeudi 13 janvier. Quant à la délégation reçue par l’Inspectrice d’Académie le 19 janvier, il n’en faisait pas partie. Certes, lors des traditionnels vœux de début d’année, il a fait part de la fermeture de la classe, mais c’était devant ses administrés. Quant aux vœux du député de la circonscription à Chapelle d’Huin le 15 janvier 2011, il lui était difficile de ne pas y participer. Le maire de Frasne ne s’est pas exprimé à ce sujet dans les médias : il laisse ses subordonnées le faire. Pourtant, quand il le faut, il n’hésite pas à s’exprimer sur Radio Plein Air. Il est évident que le maire de Frasne ne parlera pas de la politique gouvernementale en matière d’éducation ; il ne veut pas désavouer ses amis politiques. Il en est qui pensent encore que l’on ne fait pas de politique au Conseil municipal de Frasne...

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Ce qui précède, je l’avais écrit le 24 janvier 2011. Je ne l’ai pas publié pour ne pas porter un éventuel préjudice aux actions menées par les uns et les autres. Mais la suite n’a fait que confirmer ce que j’avais écrit. Le maire s’est tenu une fois de plus à l’écart alors qu’il aurait dû, dans un tel cas, être le moteur de l’action. Aux uns, il pourra toujours dire qu’il a laissé faire les adjoints de gauche, qu’il avait d’autres dossiers à traiter, etc. et aux autres que, malgré toutes les actions, la mairie n’a malheureusement pas pu garder la classe maternelle. L’honneur est sauf. C'est l'essentiel...

jeudi 7 avril 2011

LES DEVINETTES DU CONSEIL MUNICIPAL (1)


Les procès-verbaux du Conseil municipal contiennent de temps en temps des devinettes. En voici une dans le procès-verbal du Conseil municipal du 8 mars 2011, dans lequel on peut lire ceci :

"Attribution du marché de travaux de rénovation d'un bâtiment communal Suite à la consultation d'entreprises faite en décembre dernier, et à l'analyse des offres concernant le marché de travaux pour la réfection extérieure d'un bâtiment communal Grande Rue, la CAO propose au conseil d'attribuer le marché par lots aux entreprises suivantes :

Lot 1 : façades et petits travaux Ets Pateu & Robert Besançon 53.950,- € HT

Lot 2 : couverture zinguerie Éts Marmier Saillard Frasne 55.983,- € HT

Lot 3 : menuiseries bois – alu Éts Marmier Saillard Frasne 12.940,- € HT

Montant total du marché : 122.873 € HT. Le conseil valide ces propositions à l'unanimité et autorise la maire à signer les marchés de travaux et tous documents s'y rapportant."


Comme chacun peut le voir, le procès-verbal ne précise pas de quel bâtiment de la Grande Rue il s’agit. Pourquoi ? Mystère. Procédons par élimination :


    - l’ancienne maison Côte a été démolie. À éliminer.

    - la maison Grandclément : il est prévu de la démolir, et non de la restaurer. À moins que...

    - l’église : des menuiseries bois-alu pour les fenêtres de l’église. Impensable.

    - l’ancien bâtiment du Crédit Agricole : il vient d’être refait.

Les conseillers municipaux auraient-ils voté la somme de 122 873 euros HT (plus de 80 millions de nos anciens francs) sans connaître le bâtiment dont il est question ? La lecture du procès-verbal pourrait nous inciter à le croire. Se pose donc une nouvelle fois le problème de la rédaction des procès-verbaux du Conseil municipal de Frasne. Je n’en dirai pas plus, car le maire va encore dire que j’ai des propos diffamants, sujet qui fera l’objet d’un prochain article. Ah oui ! J’oubliais. Il y a encore un autre bâtiment communal dans la Grande Rue : la cure. Pourquoi ne l’avoir pas dit dans le procès-verbal ? Pourquoi ces cachotteries intentionnelles ? Ne pas le préciser incite à se poser encore plus de questions. Information ou désinformation ? *

lundi 14 mars 2011

FRASNE OUBLIÉ ? (2)

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L'article de février 2011 intitulé "Frasne oublié ?" a attiré l'attention de M. Dominique Melet, secrétaire de l'association "Transport 2000 Pontarlier" affiliée à la FNAUT-FC. Dans son message, il explique les raisons de cet oubli. A ma demande, il a accepté qu'une partie de son message soit publié sur ce blog :
" L'absence de Frasne dans cette coalition est simple :
  • Nous avons voulu, le congrès national Fnaut, désigner ticket vert cette opération de substitution en moins de 6 mois aux opérateurs ferroviaires et aux financeurs francais et suisse.
  • La ville de Pontarlier a été le dénominateur commun de cette action et l'ensemble des réunions internationales techniques et politiques ont eu lieu dans cette ville.
  • Nous ne pouvions par nos moyens financiers associatifs valoriser par le trophée tous les autres acteurs qui ont travaillé eux aussi mais d'une façon sûrement moins exposée pour la réalisation de cette action, nombre d'élus de tous "poils" français et suisses, communes françaises et suisses traversées par le TGV, techniciens des opérateurs ferrés, associatifs divers ...

Notre volonté n'était d'écarter personne, mais l'organisation de cette manifestation, première pour nous mais aussi au plan national de la FNAUT, ne fut pas simple et les contraintes du temps nous ont été imposés par les agendas des politiques de haut niveau présents ce soir-là."

Adresse du site régional de la Fédération nationale des usagers des transports de Franche-Comté (FNAUT-FC): http://www.fnaut-fc.fr/

Adresse du site national (FNAUT) : http://www.fnaut.asso.fr/

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lundi 7 février 2011

FRASNE OUBLIÉ ?

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Sur le site de Radio Plein Air, on peut lire, à la date du 4 février 2011, un article qui commence ainsi :

"Cette année, le congrès national de la FNAUT (Fédération Nationale des
Associations d'Usagers des Transports) a attribué « Le ticket vert » à la «
coalition franco suisse Colibri » qui regroupe la région Franche Comté, la ville
de Pontarlier, les cantons suisses de Berne et Neuchâtel, la SNCF et les Chemin
de Fer Suisses. "

Visiblement, il semble y avoir un oubli au sein de cette coalition franco-suisse : la commune de Frasne. Pour quelles raisons ? L'article ne le dit pas.
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dimanche 6 février 2011

QUELLE POLITIQUE POUR LA JEUNESSE ? (3) : FACEBOOK

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Le « Mur » Facebook du Conseil municipal des enfants et des jeunes de Frasne a été supprimé. Il n'y a donc plus d'« informations générales » visibles.

Y aurait-il une relation avec la publication d'un article de ce blog annonçant sa création et soulevant quelques questions à ce sujet ? En tout cas, la suppression du « Mur » Facebook a été très rapide.
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mercredi 2 février 2011

QUELLE POLITIQUE POUR LA JEUNESSE ? (2) : FACEBOOK

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Le Conseil municipal des enfants et des jeunes (C.M.E.J.) de Frasne est sur FACEBOOK au moins depuis le 18 janvier 2011, date du premier message. Voir le site >>>
Est-ce une réaction de la mairie à la fin du premier article consacré à la politique pour la jeunesse sur ce blog, qui se terminait par cette phrase : « gageons que la mairie remédiera rapidement à ce manque d’expression régulière des jeunes dans les moyens d’informations dont elle dispose. »

La mairie de Frasne, qui a pourtant son propre site, a trouvé un autre moyen de communication pour le C.M.E.J. : FACEBOOK. En effet, il semble inconcevable et inimaginable que la mairie de Frasne n’ait pas donné son aval pour une telle mise en ligne. Une chose est sûre : cette inscription sur FACEBOOK n’a donné lieu à aucune discussion au sein du Conseil municipal (adulte) de Frasne.

Au cas où la mairie n’aurait pas donné son autorisation, on pourrait alors se poser des questions sur l’encadrement des enfants et des jeunes au sein de cette assemblée. Dans Frasne infos numéro 44 de janvier 2011, les trois jeunes, qui ont écrit un article sur le C.M.E.J., notent qu’il y a « un manque d’encadrement adulte au sein de certaines commissions ». Pourrait-il y avoir une relation de cause à effet ?

Une inscription sur FACEBOOK n’est pas anodine et les articles, tant dans la presse écrite que sur internet, sont nombreux pour dénoncer les inconvénients de ce réseau social. Dans sa « Déclaration des droits et responsabilités », FACEBOOK demande que les personnes s’engagent à respecter certaines conditions pour l’inscription et la sécurité de leur compte (chapitre 4). Parmi ces conditions, la cinquième énonce clairement :
« Vous n’utiliserez pas Facebook si vous avez moins de 13 ans. »
Or, au C.M.E.J., plusieurs enfants ont moins de 13 ans et pour les prochaines élections, qui auront lieu le 26 mars 2011, les candidats pourront être âgés de 10 à 18 ans. Le 2 février 2011, une dizaine de jeunes s’étaient déjà inscrits comme « Amis » sur le « Mur » FACEBOOK du C.M.E.J.

À la veille du renouvellement du Conseil municipal des enfants et des jeunes, la mairie de Frasne se doit de donner, au moins sur son site (ou sur ce blog, pourquoi pas ?), quelques explications aux parents des futurs candidats au sujet de cette inscription du C.M.E.J. sur FACEBOOK, de la non-utilisation de son propre site par le C.M.E.J. et de l’encadrement réel des jeunes.
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jeudi 6 janvier 2011

GESTION

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Au 19e siècle, Émile de Girardin, journaliste et inventeur de la petite annonce dans la presse, disait : « Gouverner, c’est prévoir ». Aujourd’hui, on dit plus volontiers : « Gérer, c’est prévoir ».

Le 15 octobre 2010, sur les ondes de France Bleu Besançon, a été diffusé un reportage de la journaliste Anne Fauvarque sur l’ADMR du Doubs. Le site internet de cette radio, qui proposait l’écoute de ce reportage, avait relayé cette information sous le titre :

« L'ADMR du Doubs dans une zone de turbulences »
« De gros nuages à l'ADMR du Doubs, l'association d'aide à domicile en milieu rural, qui compte un millier de salariés.
8 employés sont contraints de partir du siège au Valdahon. Le président indique qu'il faut "produire le moins cher possible". D'après les salariés, l'association a vécu au-dessus de ses moyens, et ils sont en train de payer les pots cassés. »

L’Est républicain dans son édition du 25 octobre 2010 (page « Doubs ») a également parlé de ces problèmes sous la plume de Joël Mamet. Le nombre de huit licenciements « avec des départs négociés à l’amiable » n’est pas certain. Pourtant, « ce qui a poussé l’ADMR à prendre des dispositions pour diminuer ses frais de fonctionnement, c’est le déficit apparu en juillet dernier » : 760 000 euros.
Un peu plus loin, le journaliste écrit : « Voilà pourquoi l’ADMR est contrainte de réaliser des économies. Sur le personnel donc, mais son président songe aussi à moins dépenser en matière de communication et de développement. »

Tout un programme ! Et on peut se demander si celui-ci va aussi être appliqué à la commune de Frasne dont le maire n’est autre que le président de l’ADMR du Doubs.
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